Arbre, notre frère

Quand l’hiver se fait proche, que les arbres ont perdu leurs feuilles,

on dit d’eux qu’ils sont « en bois », ce qui ne les empêche pas d’être très beaux.

Pensez à la silhouette de l’arbre nu, de l’arbre « en bois » se découpant dans un ciel d’hiver.

Et, nous le savons, au printemps, les arbres seront beaux d’une manière nouvelle,

parés de toutes leurs feuilles, leur masse verte faisant naître de nouveaux horizons.

Un arbre, et tout est changé : la maison est moins seule,

la place du village plus vivante, l’entrée du chemin marquée d’une présence.

L’arbre est à un seul endroit. Nous, nous voulons être partout !

Les médias nous promènent par toute la terre, pour y changer quoi ?

Pourquoi ne pas revenir à l’idée simple que Dieu nous a placés à un endroit du monde, comme un arbre,

et que c’est là d’abord, pour ceux qui sont tout près,

qu’il nous faut être une présence bienfaisante, un peu de beauté,

un peu de bonheur, un lien entre le ciel et la terre.

Philippe Zeissig, Pasteur

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